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José Bové Les faucheurs volontaires n'admettent pas qu'il soit "embastillé"

Le Collectif des faucheurs volontaires, à l'origine de l'arrachage d'un champ de maïs OGM en juillet 2004 à Menville (Haute-Garonne), ont déclaré mercredi ne pas admettre que José Bové puisse être "embastillé" quatre mois pour cette action "revendiquée collectivement".

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"Ce jour-là, nous étions plus de 400 à avoir effectué le même geste en plein jour et à visage découvert. Nous avons demandé à comparaître volontairement pour cet acte de désobéissance civique. La justice a refusé notre demande. Nous n'admettons pas que José Bové soit embastillé pour cette action que nous avons revendiquée collectivement", a indiqué dans un communiqué ce collectif. "Si cette peine venait à être exécutée, les 6.700 faucheurs volontaires d'OGM se sentiront emprisonnés et seront solidaires de José Bové", a ajouté le collectif, dont le siège est à Millau (Aveyron).

Les faucheurs volontaires se sont dit "déterminés à poursuivre (leurs) actions de désobéissance civique pour que le droit collectif prime sur les intérêts privés de quelques semenciers". José Bové a vu mercredi sa peine de quatre mois de prison ferme pour l'arrachage de maïs transgénique à Menville définitivement confirmée par la Cour de cassation. Il avait été condamné avec sept autres militants anti-OGM le 15 novembre 2005 par la cour d'appel de Toulouse.

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